Tous dans la rue, le Jeudi 18 Septembre 2025!

Comme vous avez pu le remarquer, cette rentrée démarre sur le ton des revendications sociales, suite à la proposition du budget de notre 1er ministre…et sa proposition de supprimer 2 jours fériés…


Durant l’été, un mouvement citoyen, lancé sur les réseaux sociaux, a appelé à une grève générale le 10/09/25 et a mettre l’économie du pays à genou, en ne consommant rien ce jour-là.
Approchant la fin des vacances, et par conséquent, la rentrée scolaire et cette date fatidique, certains partis politiques, et certains syndicats, ce sont prononcés sur leur soutien à ce mouvement.


l’UNSA s’est réuni pour statuer, et suite à une grande réflexion, l’UNSA ne souhaite pas s’ingérer dans ce mouvement dit « citoyen » du 10 septembre 2025.
Effectivement, nous n’avons pas souhaité faire de la récupération, et nous avons préféré laisser ce mouvement prendre forme, sans nous l’approprier.


Aussi, l’UNSA manque d’information sur la traçabilité de ce mouvement.
Personne ne connait réellement la personne, les personnes, ou le groupuscule qui en serait à l’origine, et il se pourrait que ce soit des personnes qui sont en totale contradiction avec les valeurs de l’UNSA.
l’UNSA ne souhaite pas s’associer à ce mouvement dont on ne connait pas l’origine.


De plus, l’UNSA s’est toujours inscrite dans le dialogue, la médiation, et l’idée de mettre l’économie de notre pays à genou, ne fait pas partie de nos convictions.


En revanche, le vendredi 29 août dernier, tous les syndicats se sont réunis à Paris  (UNSA, CGT, CFDT, SUD….) notre secrétaire national Laurent Escure y était bien présent, ainsi que tous les secrétaires nationaux des autres syndicats, et une décision est née suite à cette intersyndicale, celle de faire grève le jeudi 18 septembre 2025 afin de protester contre la proposition de budget proposée par notre 1er ministre, François Bayrou.


Nous espérons que nous serons nombreux à manifester notre mécontentement, ce jeudi 18 septembre 2025 afin que le gouvernement comprenne, que l’austérité, les coupes budgétaires, la suppression de 2 jours fériés, ne sont pas des solutions pour réduire la dette publique, mais c’est plutôt en augmentant les salaires afin d’octroyer plus de pouvoir d’achat au contribuable, qu’on relancera l’économie, tout comme l’a fait l’Espagne ces deux dernières années (taux de croissance annualisée : 2,8%).

Prochaine échéance, le 08 septembre 2025, afin de savoir si ce gouvernement est maintenu ou dissolu….

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